Dans les limites fixées par la loi, le masseur-kinésithérapeute est libre de ses actes qui sont ceux qu’il estime les plus appropriés en la circonstance. Sans négliger son devoir d’accompagnement moral, il limite ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité des soins. Il agit de même pour ses prescriptions, conformément à l’article L. 4321-1. Il prend en compte les avantages, les inconvénients et les conséquences des différents choix possibles.
Dans le cadre du projet thérapeutique le kinésithérapeute, quelle que soit sa modalité d’exercice, choisit les actes et les techniques qu’il met en œuvre. Il prend ses décisions en fonction des données médicales, scientifiques et éthiques. Il en est de même pour l’établissement de ses prescriptions ou certificats pour lesquelles il ne doit en aucun cas céder à une demande abusive du patient ou d’un tiers.
Il peut, dans l’intérêt du patient, décider d’interrompre ou d’arrêter le traitement s’il le juge nécessaire, et doit en informer le médecin prescripteur.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins a posé les principes généraux de la responsabilité des professionnels et des établissements de santé. Elle définit le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées ».
La diffusion d’informations scientifiques et médicales notamment sur Internet, conduit parfois les patients à réclamer des actes dont ils ont entendu vanter les mérites et dont ils croient pouvoir bénéficier. Il revient au kinésithérapeute d'expliquer pourquoi ces informations s'appliquent ou non à l'intéressé.